Je suis la fille du baobab brûlé, poésie des vents contraires
par Alice Lefilleul
Le poète et éditeur Rodney Saint-Éloi publie son dernier recueil Je suis la fille du baobab brûlé. Un chant poétique où se croisent les mondes et les esprits de ceux que cet intellectuel nomade a croisé sur sa route.
« Je suis la fille du Baobab brûlée », cet aveu du poète Rodney Saint-Éloi rythme les pages du recueil éponyme, le dernier de l’intellectuel haïtien. Double fantomatique du poète, voix multitude abritant une foule de figures réelles ou rêvées, on traverse ce texte sans jamais vraiment identifier la bouche qui le produit. Car tout dans Je suis la fille du Baobab brûlé sonne comme une parole vivante, énoncée à voix haute. Et c’est l’autonomie du verbe qui semble compter bien plus que la paternité des mots. Le poème va et vient au gré des pages porté par un long et même souffle.
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