Youcef Merahi, Tahar Djaout. Premiers pas journalistiques (extrait)
Par Ali Chibani
C’est une initiative pour le moins louable qu’a prise l’écrivain et essayiste algérien Youcef Merahi. Dans son dernier ouvrage, il rassemble des articles écrits par Tahar Djaout dans ses trois premières années journalistiques (1976-1979).
Précédés par une préface de Merahi intitulée « Tahar Djaout, né pour écrire », ces articles sont constitués de critiques littéraires et de critiques de productions cinématographiques. On y trouve aussi des entretiens avec des hommes de culture comme l’Egyptien Youcef Idriss et des comptes-rendus d’événements culturels, que ce soit des concerts, des expositions ou des colloques. On notera aussi la présence de deux poèmes (« Lied pour un erg », « Route »), une nouvelle (« Mer arable ») et un récit de voyage (« Ahaggar. Une solitude à peupler »). Le lecteur peut admirer l’itinéraire professionnel de l’auteur du Dernier été de la raison. Ses premiers articles collectés ont été publiés alors qu’il n’avait que 21 ans. Cela n’empêche pas leur auteur d’avoir une conception déjà claire et complexe de la littérature en particulier et de l’art en général. En trois ans, Djaout a pris de l’assurance et a gagné en modestie, ce qui donne encore plus d’intérêt aux papiers écrits à 24 ans.
Cette collection d’articles ne peut être…
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